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Hello ! 🌟
On se retrouve en ce mardi ensoleillé pour un nouvel avis littéraire. J’ai récemment terminé le tome 3 de la trilogie Les Dernières Heures, le second préquel à la saga The Mortal Instruments. Faisant près de 860 pages, j’ai beaucoup de choses à vous dire à son sujet, tant en positif qu’en un peu plus mitigé.
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Urban Fantasy – 864 pages – Livre papier – 15/20 – Romance, démons, héritage familiale, deuil – Tome 3 sur 3 - En français
Avant toute chose, je vous laisse le résumé ci-dessous pour que vous compreniez de quoi parle le roman ! ↓
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Et si tomber amoureuse était plus compliqué que de combattre les créatures des ténèbres ?
"Cordélia a tout perdu. Son père a été tué, son projet de devenir parabatai avec sa meilleure amie Lucie a été réduit à néant, et son mariage avec James est un leurre. Pire encore, la voilà désormais liée à Lilith, démon surpuissant qui se nourrit de ses pouvoirs de Chasseuse d'Ombres.
La jeune femme part donc pour Paris en compagnie de Matthew Fairchild dans l'espoir d'échapper à son chagrin.
Mais Tatiana Blackthorn s'est évadée de la Citadelle Imprenable, et Bélial, Prince de l'Enfer, menace la ville de Londres.
Bien décidée à protéger James, Cordélia est tiraillée entre son amour pour lui et la possibilité d'une vie nouvelle aux côtés de Matthew.
Tandis que chacun tente de vaincre ses propres démons, il semblerait que tous devront affronter la tempête qui s'annonce."
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J’avais beaucoup aimé les deux premiers tomes de cette trilogie, et j’attendais la conclusion avec impatience. Il s’y passe tellement de choses que je suis toujours impressionnée par la capacité de certains auteurs à ne pas perdre le fil de leurs intrigues, les entremêlant comme dans une toile d’araignée. Ici, nous suivons les points de vue de nombreux personnages, tant féminins que masculins : James, Cordélia, Matthew, Grace, Thomas, etc. Ça fait beaucoup de monde, et pourtant je ne me suis pas sentie perdue une seule seconde !
L’autrice maîtrise parfaitement son univers. Chaque personnage suit son propre arc, qui se mêle aux autres avec fluidité. J’apprécie toujours les récits à plusieurs points de vue : cela rend la lecture plus homogène et vivante. Je ne suis pas vraiment fan des récits à la première personne, que je trouve parfois limitants. Ici, que nenni ! Cassandra Clare a un don pour écrire des personnages imparfaits, mais pour la majorité, très attachants.
L’intrigue principale tient bien la route et se montre originale. Entre démons, secrets de famille et romances, impossible de s’ennuyer. Il faut aussi souligner le travail impeccable de traduction de Julie Lafon : la plume reste fluide, poétique et fidèle au style de l’autrice. C’est un vrai plaisir à lire. (The Mortal Instruments est l'une des rares sagas que je lis en français.)
James et Cordélia
Côté personnages, j’ai adoré suivre les péripéties de James et Cordélia qui sont à la fois touchants et courageux. Lucie, la fan de lecture et d'écriture (tiens, ça me rappelle quelqu'un!) apporte une belle touche d’humour, tandis que Jesse se distingue par sa douceur et sa bienveillance… Chacun a son identité propre, ce qui rend la lecture riche et addictive. On passe d’un tempérament à un autre avec aisance, du plus rancunier (Tatiana), au plus gentil (Christopher), en passant par le plus émotif (Thomas). Plus je tournais les pages, plus j’avais l’impression de voir un kaléidoscope vivant de personnalités !
Cependant, certains points m’ont un peu moins convaincue. D’abord, la longueur du roman. J’adore les pavés, mais ici, certaines longueurs n’étaient pas justifiées. Plusieurs chapitres s’attardaient trop sur l’intériorité des personnages, avec des sentiments ressassés sur des dizaines et des dizaines de pages. Résultat : un rythme ralenti, et parfois, un certain ennui.
J’ai aussi trouvé la fin un peu précipitée. Bélial, le Prince des Enfers et clairement le plus dangereux, est vaincu beaucoup trop facilement à mon goût. Idem pour Tatiana : aussi insupportable soit-elle, elle disparaît de l’intrigue sans réel impact, même pour ses enfants. Un peu frustrant, surtout que j'attendais un "grand final" après trois tomes à suivre la destruction qu'ils semaient.
Par contre, j’ai trouvé l’addiction de Matthew à l’alcool bien abordée et réaliste, même si j’aurais aimé encore plus de profondeur. Ses rechutes sont mentionnées brièvement, et j’aurais aimé voir ses parents plus impliqués, ou du moins témoins, de sa douleur et de son cheminement. Outre James et Cordélia, je n'ai pas eu l'impression que grand monde l'aidait dans ce domaine.
Quant à la romance, je n’ai pas été totalement emballée. Les couples sont mignons, bien construits, et j’ai apprécié la diversité des orientations amoureuses représentées, mais je n’ai pas ressenti une alchimie marquante. Par exemple, James et Cordélia méritaient leur fin heureuse – et je suis heureuse pour eux – mais leur relation ne me marquera probablement pas sur le long terme. De même pour Thomas et Alistair, un peu creux à mon sens. Matthew aurait mérité de trouver aussi quelqu'un, bien que je comprenne sa volonté de s'expatrier et de se retrouver seul.
En bref, un bon roman avec une conclusion cohérente et des personnages très humains. J’aurais aimé moins de longueurs, un rythme plus soutenu, et un approfondissement de certains thèmes comme l’addiction, le deuil ou même la psychologie de certains antagonistes.
→ Ma note finale est 15/20. Beaucoup de pages et d’émotions, et assez de charme pour que je veuille vraiment connaître la suite dans la prochaine saga!
Ps : N'oubliez pas de me suivre sur mon GoodReads pour voir toutes mes lectures!
A gauche : Grace et Christopher / A droite : Lucie et Jesse
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Avez-vous lu ce roman ou connaissiez-vous cette trilogie ? Dites-le-moi en commentaire! On se retrouve la prochaine fois pour un avis littéraire sur un livre audio (normalement) !
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